Pour la vingtième soirée des controverses nous avons eu le plaisir de recevoir Amandine Galliou pour parler du sujet passionnant de l’E-Santé.

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Pour l’OMS, l’E-santé ou santé connectée se définit comme « les services du numérique au service du bien-être de la personne ». Derrière ce concept  on trouve un grand nombre d’outils, d’innovations et de multiples usages dans les domaines du bien-être, l’information, les préventions mais aussi les  soins ou accompagnements du patient.

Exemples des grands souhaits, remarques ou questions du public présent :
  • « Site d’automesure du sommeil » (besoin, conseils, techniques)
  • « Site ou appli d’équilibre entre les repas pour végétariens »
  • « Ce qui m’arrangerait ce serait de dématérialiser la carte vitale et de la remplacer par une empreinte digitale ou quelque chose qu’on à pas à refaire à chaque déménagement ou changement de situation ». Ce qui pose problème ici c’est la non coordination des services administratifs. Ou encore « Une appli/un site qui permet de suivre les infos que contiennent la carte  vitale et les flux de télétransmission. Pouvoir associer, sécu et mutuelle ; suivre ses dépenses engagées, ses remboursements de soins et le pourcentage de forfait restant. »
  • Une question de fond « Est-ce que la E-santé va tourner la santé vers plus de prévention et donc moins de soins et moins de guérison ? »
  • Un portique (intégré à la maison connectée) qui détecterait les débuts de pathologies.
  • « Le forum Doctissimo n’est pas toujours sérieux et le Vidal c’est très compliqué, existe-t-il un site entre les deux ? « 

C’est une véritable dynamique qui fédère de plus en plus d’acteurs autour de ses atouts et potentialités.

Parfois ça ne marche pas par manque de formations, d’habitude, d’agilité aux usages numériques : exemple du DMP (dossier médical partagé)

De même que des questions se posent sur la faisabilité de la stratégie nationale e-santé 2020 qui doit permettre d’accompagner les acteurs du système de soins dans le virage numérique. On le sait déjà, le temps de appropriation des techniques et des usages est loin alors que l’innovation est rapide et le marché de la E-santé est en mouvement.
On devrait avoir une vision de la santé, plus dynamique, plus coopérative.

Alors,  comment prendre sa place dans le système ? Il n’y a pas de guichet unique mais de nombreux d’accès ‘citoyen’.
Quelques exemples:
// Grandes causes  :

EPIDEMIUM est un programme de recherche participatif en épidémiologie pour mieux comprendre le cancer. Voir les exemples d’applications nées d’une 1ère session – 600 participantsUne application d’éducation à la maternité au Nigeria & au Cameroun 

// Confiance en santé :

Une communauté d’évaluateurs, label collaboratif en santé mobile & connectée
Regards Citoyens, une association constituée de citoyens bénévoles« Sunshine Act » : Transparence entre professionnels de santé et industries pharmaceutiques et indépendance de l’expertise
instrument de confiance entre les citoyens et le système de santé.
Décret du 23/05/2013  2 527 854 cadeaux soit 244 572 645 €
entre janvier 2012 et juin 2014le site Prescrire indépendant et citoyens
Un site d’études et de réponses vraiment intéressant :
Etude NutriNet-Santé, Cohorte nationale pour étudier les relations entre la nutrition et la santé

Un socle de connaissances vraiment utile

On le voit, c’est un véritable mouvement de fond. On a ainsi une vision de la santé, plus dynamique, plus coopérative. On remet le patient au cœur du projet, pour lui permettre de se réapproprier sa santé, mais aussi réduire les risques sanitaires et les coûts. La e-santé fédère de plus en plus d’acteurs autour de ses atouts et potentialités.

C’est à chacun d’entre-nous de prendre place dans ce monde en changement.

Alors prenons le pouvoir sur notre santé !

 

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